Après Wes Craven, puis tout récemment George Romero évoqué le mois dernier, c’est la troisième figure du cinéma américain spécifiquement associée à l’horreur, Tobe Hooper, qui vient de s’éteindre, le 26 août 2017, laissant seuls subsister les deux grands maîtres du cinéma fantastique récent, John Carpenter et David Cronenberg.
Le cinéaste américain
né le 25 janvier 1943 à Austin, au Texas, restera principalement
dans la mémoire collective comme le réalisateur d’un seul film,
Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chain Saw
Massacre), parfois classé à tort dans les films fantastiques,
puisqu’il ne comporte aucun élément de nature surnaturelle. Il
s’inspire au contraire lointainement d’un sinistre fait divers,
le parcours d’un tueur en série de femmes nommé Ed Gein, qui se
constitua un costume à partir de morceaux prélevés sur les corps
de ses victimes, et on rapporte qu’il inspira aussi deux autres
films célèbres, Psychose (Psycho) d’Alfred
Hitchcock et, au travers de l’adaptation du roman de Thomas Harris,
Le Silence des agneaux (The Silence of the lambs) de
Jonathan Demme. Son intérêt pour le sinistre personnage avait été
initiée par un médecin qui lui confia qu’étudiant, il s’était
confectionné un masque d’Halloween à partir de la peau du visage
d’un pensionnaire de la morgue. Il mit donc en scène en 1974 les
exactions d’un groupe d’individus dégénérés, anciens ouvriers
d’abattoir, qui décident d’appliquer leur savoir-faire de la
découpe sur des congénères vivants, et dont l’un des membres
surnommé "Leatherface"
("Face de cuir") revêt un masque fait de peau humaine. Le
film fut interdit aux moins de 18 ans non pas en raison d’un
contenu sanglant explicite, le film ne relevant pas du "gore"
auquel on l’associe parfois, mais du caractère insoutenable
sourdant des scènes de terreur. À l’occasion de la sortie d’un
remake, les producteurs cultivèrent d’ailleurs le caractère
scandaleux du film jusqu’à indiquer un peu fallacieusement sur
l’affiche « tiré d’une histoire vraie », l’allégation que
les cruautés sur lesquelles repose le spectacle étant censée le
rendre encore plus excitant. Il est intéressant de relever qu’alors
que certains metteurs en scène considérés comme "réactionnaires"
se sont attachés à dépeindre, même s’ils n’en ont pas le
monopole, la violence dans les grandes villes, comme Michael Winner
dans sa série Le
Justicier dans la Ville
(The Vigilant)
mettant en vedette Charles Bronson en supplétif d’une police
impuissante ou George Pan Cosmatos dans Cobra,
dans lequel Sylvester Stallone, préfigurant le personnage analogue
qu’il interprétera dans Demolition
Man de Marco
Brambilla, incarne un policier qui affirme qu’il ne peut mettre
hors d’état de nuire les pires criminels qui y font régner leur
loi qu’en recourant à des méthodes radicales, des réalisateurs
considérés comme « progressistes » ont au contraire choisi de
représenter le monde rural comme le foyer du crime, où sévissent
des êtres frustres, déculturés, issus de la consanguinité, dans
la lignée de Délivrance
de John Boorman, tels Tobe Hooper (avec aussi dans une certaine
mesure Les Vampires de
Salem) et Wes Craven
avec des films comme La
dernière maison sur la gauche
(The Last House on the
left) et son dyptique
La colline a des yeux
(Hills have eyes)
et sa suite.
Le
choc créé par le film incite le studio Universal, qui a fait signer
au réalisateur et à son scénariste Kim Henkel un partenariat, à
lui confier un projet ambitieux dont le producteur Ned Tannen vient
d’acquérir les droits, une nouvelle adaptation, plus fidèle que
La Chose d’un autre
monde, de la novella
de John Campbell, La
Bête d’un autre monde
(Who Goes There?).
Les deux hommes se consacrent au sujet pendant 18 mois, désireux
d’appliquer la méthode éprouvée de Massacre
à la tronçonneuse à
l’histoire, en la faisant reposer sur des poursuites, des scènes
spectaculaires dans la neige avec des avalanches, des explosions, et
instaurant l’entité extraterrestre comme une bête puissante et
féroce à la manière du cachalot de Moby
Dick auquel doit se
mesurer le héros. Leur traitement n’emporte finalement pas
l’adhésion, et le producteur Stuart Cohen indiquera des années
plus tard que la version des deux hommes s’éloignait vraiment trop
pour lui du texte originel qu’avec son partenaire David Foster ils
souhaitaient voir transposé à l’écran. Le réalisateur et le
scénariste se montrent pour leur part peu empressés à reprendre
leur travail, estimant y avoir consacré suffisamment de leur temps.
Les parties se séparent d’un commun accord.
Les
films suivants de Tobe Hooper se situent dans la même veine de
l’atroce avec Le
crocodile de la mort
(Eaten Alive)
en 1977, dans lequel un aubergiste sadique livre ses clients à un
crocodile vivant dans sa cave, réunissant une partie de la
distribution du film qui l’a fait connaître, et Massacre
dans le train fantôme
(The Funhouse),
en 1981, pour Universal. Il a aussi l’occasion d’adapter pour la
télévision sous forme d’une mini-série de deux épisodes
totalisant une durée de trois heures Les
Vampires de Salem
(Salem’s Lot)
de Stephen King, dans lequel Ben Mears interprété par David Soul
(célèbre pour son personnage de policier de la série Starsky
et Hutch) revenu dans
le village de son enfance avec son fils, découvre qu’un
antiquaire, Straker (James Mason), établi dans la vieille demeure
Marsten, y a fait venir dans son cercueil un vampire, Barlow (dont
l’apparence à la peau fine et bleutée, créée par le maquilleur
qui œuvra aussi sur Chromosome
3 (The
Brood) de David
Cronenberg, s’apparente à celle de son homologue du remake de
Nosferatu
réalisé la même année par Werner Herzog). Le personnage maléfique
ne tarde pas à convertir les habitants en ses affidés, capables de
léviter, et Ben est contraint de planter un pieu dans le cœur de sa
bien-aimée interprétée par Bonnie Bedelia. L’œuvre, qui pâtit
peut-être d’une durée un peu trop longue, a été raccourcie pour
être remontée sous forme de film pour le grand écran.
La demeure des Vampires de Salem, son propriétaire qui commence par inquiéter Ben Mars, son terrifiant locataire et un de ses affidés interprété par Geoffroy Lewis.
C’est
par contre pour le cinéma qu’il réalise une autre œuvre
d’épouvante faisant appel au surnaturel, Poltergeist
(1982), sous l’égide du producteur Steven Spielberg. Deux
scénaristes, Michael Grais et Mark Victor, accusent ce dernier de les avoir spoliés d’un
scénario qu’ils lui avaient envoyé, comportant notamment la
séquence dans laquelle un arbre soudain possédé enlève le jeune
fils de la famille au travers de la fenêtre ; on peut supposer
qu’ils ont pu avoir en partie gain de cause puisque, s’ils ne
furent pas crédités, c’est à eux qu’il fut fait appel pour
l’écriture de la suite, Poltergeist
2 : The Other side.
Le film qui raconte les épreuves de la famille Freeling en proie aux
attaques de forces occultes maléfiques, culminant lorsque la mère
(Jobeth Williams) arrache sa petite fille Carol Ann (Heaher O’Rourke)
d’un conduit organique menant vers l’au-delà, connut le succès,
mais les critiques spéculèrent sur la part réelle du travail de
Tobe Hooper, étant enclins à penser que Steven Spielberg avait en
réalité largement supervisé le film, ou estimant plus précisément
que ce dernier avait traité la vie de cette famille confrontée à
des évènements extraordinaires avec la même patte que celle dont
il avait fait preuve avec E.T.
L’extraterrestre,
déléguant au réalisateur officiel de diriger essentiellement les
scènes plus horrifiques. La scène la plus crue, dans laquelle un
enquêteur du surnaturel se voit s’arracher lui-même la peau de
son visage dans le reflet d’une glace, est cependant une
contribution du maquilleur Michael McCracken au scénario, qui l’a
proposée pour faire suite à une séquence dans laquelle un
beefsteak est ravagé par des asticots – celui-là devait
initialement se muer en une masse informe inspirée d’un globule
blanc, mais Spielberg a estimé que cette transformation pourrait
déconcerter le spectateur. Plus macabre encore, des squelettes
humains furent importés d’Inde pour la séquence dans la piscine
dans laquelle les morts du cimetière amérindien surgissent pour se
saisir de la mère de famille au cours de la tempête.
tournage de la scène du spectre dans Poltergeist.
Le père de famille de Poltergeist éprouve les liens de la famille et prend un coup de pied occulte en découvrant la monstrueuse apparition qui se tient derrière la porte.
Le passage très organique qui s'ouvre dans la chambre de Carl-Ann pour l'aspirer dans l'autre monde.
Tobe
Hopper a porté à l’écran en 1985 le roman de Colin Wilson Les
vampires de l’espace sous le titre de Lifeforce. Le
début du film est assez mystérieux avec l’exploration d’un
gigantesque et étrange vaisseau spatial, puis le retour sur Terre de
la navette spatiale Churchill remplie des cadavres de l’équipage.
Les extraterrestres vident leurs victimes de leur énergie vitale et
de leur essence spirituelle, et Londres est bientôt ravagée par des
hordes de morts-vivants sans âme. Les créatures, qui reviennent
périodiquement avec la comète de Halley, ont donné naissance à la
légende des vampires. Le seul astronaute survivant, Carlson (Steve
Railsback) est obsédé par l’un des vampires qui a pris
l’apparence de la femme de ses rêves (Mathilda May). Dans
l’épilogue, il fera échec, pour cette fois, aux envahisseurs,
s’accouplant avec sa partenaire idéale dans un abandon mutuel tout
en la mettant à mort avec une épée le transperçant conjointement
dans une symbolique morbide de l’orgasme. Lifeforce paraît
de prime abord bien hétéroclite, mais une seconde vision permet
d’apprécier toute sa richesse thématique, alliant l’effroi de
la révélation de l’existence d’êtres cosmiques auprès
desquels l’homme n’est qu’une créature pitoyable et totalement
sans défense, le vertige métaphysique, avec la colonne bleutée des
âmes s’élevant vers le ciel jusqu’au vaisseau des vampires qui
s’en repaissent au-dessus d’une ville livrée à la destruction,
et la peinture intimiste du tourment incoercible qui s’est emparé
de l’esprit de Carlson et dont la musique d’Henry Mancini traduit
fort bien la progression.
L'exploration de l'inquiétant vaisseau de Lifeforce, et ses occupants en animation suspendue, qui ne sont humains qu'en apparence, et auxquels Carlson tente de faire échec en affrontant au plus près l'ennemi intime.
L’invasion
vient de Mars (Invaders from Mars) réalisé
l'année suivante est le remake des Envahisseurs
de la planète rouge de
William Cameron Menzies. Le jeune David Gardner (Hunter Carson) a vu
atterrir une soucoupe volante, mais personne ne le croit, et bientôt
son entourage lui paraît étranger. Les Martiens, qui ont installé
leur société sous la surface de la planète rouge, ont implanté
dans la nuque de leurs victimes une sonde électronique qui contrôle
leurs pensées et leurs actes, en faisant de parfaits esclaves. Le
film n'est pas totalement exempt de défauts :
L'invasion vient de Mars comporte
parfois quelques longueurs et les éclairages outranciers et
multicolores du repère extraterrestre rappellent davantage ceux
d'une discothèque qu'ils ne suscitent l'étrangeté. Pourtant le
film ne manque pas de moments forts ; lorsque David Garner voit
partir sa mère en sachant qu’elle ne reviendra pas avec la même
personnalité, lorsqu’il se retrouve face à ses parents qui
complotent contre lui pour le livrer aux envahisseurs, ou que son
institutrice autoritaire jouée par Louise Fletcher, qui avale des
grenouilles vivantes, le rattrape par surprise, on ne peut réprimer
un frisson. De plus, les extraterrestres créés par l’équipe de
Stan Winston ont beaucoup d’allure : l’Intelligence martienne au
cerveau hypertrophié est particulièrement inquiétante, tandis que
les troupes sur lesquelles elles règnent partagent le spectateur
entre le rire et l’effroi ; ces dernières ont été animées par
un animateur de petite taille attaché à l'envers sur un interprète
très grand, le premier faisant mouvoir les petits membres en forme
de pince tandis que le second assurait le mouvement du monstre.
L’amateur de créatures pourrait être tenté de dire que ces êtres
monstrueux à la texture très organique justifient presque à eux
seuls l’existence de ce remake.
Les
deux films de science-fiction de Tobe Hooper produits par la société
Cannon fondée par les cousins Menahem Golan et Yoran Globus n’ont
pas été épargnés par les critiques, qui ont considéré que le
réalisateur avait perdu sa capacité à terrifier le spectateur. Le
cinéaste revient à ce qui a fondé sa notoriété, en réalisant en
1986, toujours pour la Cannon, une suite à Massacre
à la tronçonneuse, dans lequel il fait tourner son quasi homophone Dennis Hopper, puis
signera en 2000 Crocodile dans lequel sévit un nouveau reptile affamé.
Cependant, à la différence de Wes Craven qui parvint à renouer
avec le succès avec Scream,
Tobe Hooper demeurera un metteur en scène révéré principalement
pour ses tous premiers films, plus particulièrement Massacre
à la tronçonneuse.
La critique se montre plutôt peu convaincue par ses films de la
décennie suivante, comme Spontaneous
combustion en 1990,
qui s’intéresse comme son titre l’indique aux cas inexpliqués
de cadavres retrouvés partiellement calcinés sans explication
apparemment compatible avec les lois de la thermodynamique, ici connectés aux radiations nucléaires, dans lequel le réalisateur John Landis interprète un technicien de radio qui se consume devant la caméra, ou The
Mangler en 1995 dans
lequel l’interprète du croquemitaine de la série de film initiés
par Les Griffes de la
nuit, Robert Englund,
immole des victimes à la presse d’une blanchisserie sous influence
démoniaque. Il tourne à l’occasion quelque épisode de diverses
séries fantastiques, contribuant ainsi aux Contes
de la Crypte (Tales
from The Crypt), à
Amazing stories,
Freddy’s Nightmares), met en scène le pilote en deux épisodes de la série Dark Skies : l'impossible vérité,
réalise la séquence Oeil
pour œil avec
l’acteur Mark Hamill recevant les visions de meurtre du criminel dont on lui a greffé un œil dans le téléfilm à sketch de John
Carpenter Petits
cauchemars avant la nuit (Body
Bags) en 1993 avant
d’être sollicité au même titre que ses autres collègues fameux
pour l’anthologie télévisuelle en 2005-2006 Masters
of Horror. Alors
qu’il vient de disparaître, la presse rend hommage à celui qui
n’aura pratiquement été pour elle que le réalisateur de son
premier film, comme si sa carrière honorable s’était achevée
dans les années 1970.
Tobe Hooper face à un des menaçants guerriers de L'Invasion vient de Mars.
Le professeur de sciences naturelles a intérêt très particulier pour les grenouilles.
J.T. Walsh, prématurément disparu, incarne l'inquiétant responsable des services secrets Frank Bach (en haut), combattant l'invasion de parasites extraterrestres, les "ganglions" qui infiltrent l'humanité comme dans Marionnettes humaines de Robert Heinlein, dans Dark Skies : l'impossible vérité, dont Tobe Hooper a lancé la série en filmant le long épisode initial qui pose les bases de l'intrigue.
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Un
écrivain britannique renommé de science-fiction Brian Aldiss, a
quant à lui disparu le 19 août 2017 à l’âge de 92
ans. Il était un des plus célèbres représentants du courant de la
science-fiction anglaise ayant émergé dans les années 1960 sous le
nom de « Nouvelle vague » avec Jim Ballard et John Brunner, et a
abordé nombre de thèmes au travers de ses créations. Parmi ses
romans les plus connus figurent Croisière sans escale (Non-stop) en
1959, sur le monde en réduction qui se constitue dans un vaisseau
spatial interstellaire, Le monde vert (Hothouse : The long
afternoon on Earth) en 1961, dans lequel le réchauffement
climatique a stimulé la croissance des végétaux et en conséquence
poussé les insectes à devenir gigantesque, de telle sorte que les
humains font figures de lilliputiens dans cette jungle démesurée,
et le cycle volumineux d’Helliconia, dans lequel des
Terriens rapportent leurs observations des querelles monarchiques
chez des extraterrestres humains vivant parmi des bisons humanoïdes
sur une planète soumise à de très longues saisons, dont on peut
s’autoriser à dire en dépit de la très bonne critique qu’il a
obtenu, que l’intérêt n’est pas nécessairement corrélé au
nombre de pages. Il avait aussi écrit un certain nombre de
nouvelles, dont certaines peuvent parfois sembler obscures, et
s’adonnait aussi à la peinture moderne.
Il
a décrit à l’occasion des créatures imaginaires, comme l'envahisseur de nature végétale de sa novella L’Arbre à salive, et les
Nuls, extraterrestres à la symétrie triradiaire qui dominent la
Terre dans L’Interprète (The
Intrepreter), roman
inspiré des relations coloniales qu’il a eu à connaître quand il
était conscrit dans l’armée britannique en Birmanie.
Brian Aldiss a été adapté deux fois au cinéma, par Roger Corman pour sa
dernière réalisation, avec Frankenstein Unbound, dans lequel
une arme du futur propulse un scientifique dans le passé, l’amenant
à rencontrer le Docteur Frankenstein et à prendre conscience de sa
propre irresponsabilité, et Supertoys, projet de Kubrick mené
à terme par Steven Spielberg sous le titre A.I. Intelligence
artificielle, sur la solitude éprouvée par un androïde conçu
à l’image d’un garçonnet pour servir de complément aux couples
en mal d’enfant.
Il
était aussi un anthologiste qui estimait avec raison que le roman
Frankenstein de Mary Shelley signait le point d’origine de
la science-fiction, en faisant pour la première fois reposer sur un
cadre conjecturel rationnel les éléments fantastiques.
Le Wutra, le ver géant de la célèbre trilogie Helliconia.
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L'acteur Harry Dean Stanton est décédé à l'âge de 91 ans le 15 septembre 2017. Il était apparu dans de nombreux films comme New-York 1997 (Escape from New-York) et Christine dans lequel il incarnait un détective, tous deux mis en scène par John Carpenter, avait figuré dans une autre adaptation d'après Stephen King, La Ligne verte (The Green Mile), et avait été dirigé par David Lynch dans son adaptation cinématographique de sa série Twin Peaks et dans sa mélancolique Une Histoire vraie (The straight story). Pour les amateurs de créatures, il restera aussi la première victime du monstre adulte d'Alien de Ridley Scott, saisi et dévoré sous le regard du chat qui par son indocilité avait causé la mort du technicien de l'espace taciturne.